Cette semaine, une poignée d'amapiens s'est rendue à Grosrouvre où les attendait Ettore pour une visite pédagogique de sa Ferme des Alouettes. Hélène raconte.
" Nous avons commencé par voir – de loin – le poulailler mobile : quand les poules ont dévoré toute l’herbe à disposition, Ettore les replace dans le poulailler et le déplace afin qu'elles picorent toujours frais. A notre grande surprise, nous avons appris que les deux ânes dans le pré contigü sont là pour éloigner les renards, et ça marche ! A bon entendeur...
Une rangée de noyers a été plantée en vue d’obtenir une production d’ici… 15 à 20 ans !
Sur ces champs, Ettore cultive melons, pastèques car ces plantes ne demandent pas beaucoup d’eau, sauf au début.
De l’autre côté de la rue, nous avons découvert les cultures sous serres froides et les cultures de plein champ. Le terrain est bordé d’arbres fruitiers divers : pommiers, pêchers, pruniers, etc dont nous dégusterons les fruits bientôt.
Sous une première serre s’étalaient des centaines (voire des milliers) d’alvéoles avec les semis de printemps : échalotes, ail, choux chinois et bien d’autres encore. Entre les serres une butte recouverte de fumier permet la culture des asperges. Comme toujours, Ettore nous parle de légumes peu connus que nous aurons le plaisir de découvrir, il nous montre aussi l’oseille sauvage qui pousse sur les buttes.
Il nous explique la méthode de culture avec le compost, le fumier (le tout de proximité) et nous nous rendons vite compte de la complexité de ce métier : il faut prévoir les pertes lors du semis (les graines ne germent pas), les pertes lors de la transplantation en pleine terre et enfin les aléas de toutes sortes (intempéries et autres nuisances) qui peuvent gravement impacter la quantité récoltée. Les semis sont donc calculés au mieux, en fonction de tous ces aléas.
Une visite passionnante, en plein air, par un vrai temps de Mars mais sans pluie. Ettore nous a partagé sa passion et nous a montré à quel point le maraîchage bio est complexe mais si essentiel pour nourrir la terre et les hommes dans le respect du vivant. C'est un métier difficile qui mérite tout notre soutien. Merci aux amapiens, merci à Ettore et à bientôt pour les semis de mi-avril !"
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